Emmanuel Normand

Après une enfance baignée d’une douce atmosphère musicale au cours de laquelle il apprend le piano, Emmanuel Normand rencontre en la personne de François Luzignant, professeur d’écriture, de contrepoint rigoureux et de fugue, le maître qui l’initiera au monde du langage musical. À ses côtés, il apprend la discipline, l’humilité et la rigueur. Son passage dans la classe d’accompagnement au piano du Conservatoire national supérieur de musique Lyon est jalonné de rencontres marquantes : Ruben Lifschitz et Hélène Lucas pour la vocation de l’accompagnement vocal, Loïc Mallié et Gabriel Marghieri pour aiguiser encore la passion du langage musical.

À l’écoute du Conte d’hiver de Philippe Boesmans à l’opéra de Lyon, il prend conscience que la musique contemporaine peut être riche, originale, travaillée – sans être pour autant post-sérielle – et « agréable » (comme disait Mozart) à jouer, chanter, écouter, sans être pour autant néotonale. Surtout, il réalise qu’il faut avant tout être fidèle au jaillissement de son inspiration musicale et travailler beaucoup, en demeurant le plus honnête et le plus fidèle à soi-même.

Actuellement accompagnateur au conservatoire à rayonnement départemental de Montreuil-sous-Bois, Emmanuel Normand travaille à l’écriture de son premier opéra.

Publications

(couverture de Déploration)

Déploration

réducteur pour piano de

(couverture de Salve Regina)

Salve Regina

a due voci (in fa minore)

Format bibliographique à copier

Normand, Emmanuel. Déploration, Symétrie, 2011, 28 p.
Scarlatti, Alessandro. Salve Regina, a due voci (in fa minore), réduction piano de Emmanuel Normand, Symétrie, 2001, 21 p.