D’une durée de 4 minutes, ce motet fait partie du Livre de Notre-Dame, commandé à quinze compositeurs et créé à l’occasion du jubilé de la cathédrale Notre-Dame de Paris (1163-2013). Le texte, tiré du psaume 103, rend grâce au Créateur pour le pain et le vin, qui « réjouissent et réconfortent le cœur de l’homme ». L’écriture en lignes mêlées, à la fois recueillie et obsédante, suggère un état d’ivresse, laquelle découle aussi bien de la jouissance des biens terrestres que celle, métaphoriquement, des nourritures spirituelles, le texte faisant office, dans la liturgie, d’antienne de communion.