Cette pièce a été écrite à la mémoire du pianiste Benjamin Rawitz, professeur au Conservatoire de Bruxelles, assassiné…
J’avais eu l’idée d’une trajectoire, forcément tragique, selon les ressources exceptionnelles de l’instrument, qui parvient à parler de l’extrême grave jusqu’aux lumières fragiles de l’aigu, et qui se laisse aller, pour finir, à une manière de petite chanson dans l’exact centre de l’instrument, où il parle encore, plus que tout autre, à hauteur de voix humaine.