Comme Vom Blau, Kristall, Gegenlicht, Sommerbericht, écrits respectivement pour la contrebasse, le saxophone alto, la clarinette basse et un septuor de percussions, Lob der Ferne, qui donne son titre à la pièce, est un poème de Paul Celan inséré dans le cycle « Der Sand aus den Urnen ».
Ces poèmes, lus il y a près de vingt ans et relus sans cesse, apparaissent comme autant de textes insurpassables, débarrassés de tout esthétisme, essentiels, dans une lumière étrangement proche de ceux d’Attila József découverts dans le même temps.
Il aura fallu toutes ces années pour que ces textes qui m’accompagnent deviennent des « pré-textes » à l’écriture d’une musique qui n’illustre pas, ne commente pas le poème mais a simplement été éveillée par lui.
Créée par Hélène Desaint, altiste, et Théo Mérigeau, percussionniste, cette pièce est dédiée à Bernard Cavanna et Robert Pascal, compositeurs, inventeurs à l’air libre.
Vidéo
Nomenclature
alto et pédale charleston