Félix Ibarrondo

Félix Ibarrondo est né à Oñati-Guipúzcoa (Espagne) le 12 juin 1943 au sein d’une famille de tradition musicale. Il débute ses études musicales (solfège et harmonie) avec son père Antonino. Puis, tout en faisant des études de philosophie et de théologie, il travaille la composition musicale (avec Juan Cordero Castaño) et le piano ; à ce double titre, il obtient les diplômes des conservatoires de San Sebastián et de Bilbao.

À Paris, où il réside depuis 1969, il suit l’enseignement de Max Deutsch dans le cadre des Grands Concerts de la Sorbonne, et de Henri Dutilleux et Maurice Ohana à l’École normale de musique où il obtient la licence de composition. Il s’initie à la musique électro- acoustique au sein du G.R.M.

Il obtient, entre autres, le prix Oscar Esplá, le prix Lili Boulanger, le prix de la Harpe d’argent au CECA (Espagne), le prix jeune compositeur de la SACEM.

À son arrivée à Paris, il suit des cours à l’École du Louvre. Il trouvera dans la peinture (et les arts plastiques en général) un stimulant permanent pour son travail de composition.

S’il n’enseigne pas de façon officielle, il reçoit de jeunes compositeurs et noue avec eux des dialogues fructueux et participe à de nombreux stages d’initiation musicale autour de ses partitions.

Son œuvre abondante et variée dans laquelle prévalent la musique orchestrale et vocale, est interprétée par les ensembles et interprètes les plus prestigieux : Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre national d’Espagne, Orchestre d’Euskadi, Orchestre symphonique de Bilbao, Ensemble intercontemporain, Quatuor Arditti…

Il attache une importance toute particulière aux relations personnelles avec ses interprètes, parmi lesquels on peut citer Jean-Claude Pennetier, Alain Meunier, Charles Frey, Pierre Strauch, Jérôme Pernoo, Roland Hayrabédian…

Sa relation étroite avec les compositeurs Maurice Ohana et Francisco Guerrero a été déterminante musicalement et humainement.