Et puis, le monde bleu est un oratorio, un péan poétique et musical pour double chœur mixte, chœur d’enfants, solistes et piano. Il s’agit d’une réflexion, d’une incantation, d’une évocation de la place de l’humain sur la terre qu’il a reçue en partage.
C’est une forme poétique et musicale en sept parties, qui s’articulent autour d’un pivot : « tétractys », allusion au mode de calcul représentant pour Pythagore le modèle de la création.
Plus largement, la symbolique des nombres est au cœur du texte et de la musique : de la solitude de l’être humain jusqu’à sa place dans le cosmos, ce que traduisent les triades (3 chœurs, 3 solistes, 3 blocs sonores), la présence de sept thèmes, etc.
L’harmonie, qui exprime la verticalité, tantôt transparente, tantôt saturée, prend ici un double sens : musical et philosophique. Elle relie l’humain à des forces transcendantes.
C’est une partition toute de miroitements, de flux, de houle, d’étendues étales ou de vibrations intimes où le bleu des mers se fait couleur universelle.
Nomenclature
double chœur mixte, chœur d’enfants, soprano solo, alto solo, ténor solo et piano