Cette pièce est dédiée à la flûtiste Linda DiMartino Wetherill et à l’ensemble new-yorkais « Bach and Forth ». Elle utilise d’ailleurs le tutti de cette formation de chambre : une soprano, une flûte alto, un cor anglais, un violoncelle et un piano.
L’œuvre est constituée de trois « périodes » enchaînées au cours desquelles les instruments à vent et le violoncelle associés à la voix tissent une trame évoluant par tuilages ou fondus enchaînés tandis que son parcours est balisé par les interventions du piano.
On notera que la partie de soprano, faite de phonèmes, est intégrée à l’écriture de l’ensemble alors que la partie de piano joue le rôle d’initiateur voire d’éclaireur.
Parfois, comme dans une archéologie imaginaire du sonore, des bribes de chants très anciens, oubliés ou perdus, semblent émerger de la matière sonore en mouvement.
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