Le dimanche 25 juin 2000 en la cathédrale Notre-Dame de Paris, au cours de l’office de 18 h 30 présidé par le cardinal Jean-Marie Lustiger, a été créée, sous la direction de Nicole Corti, ma messe Missa Deo Gratias pour chœur d’enfants, chœur mixte, deux orgues, deux trompettes, deux trombones et percussions.
Commandée par Musique sacrée à Notre-Dame – alors dirigée par Jean-Michel Dieuaide –, l’œuvre, en latin, comprend : Kyrie, Sanctus, Agnus Dei. Depuis bien des années dans cette cathédrale, il n’est que rarement d’usage de chanter polyphoniquement le Gloria.
Des aménagements ont ensuite remplacé le chœur d’enfants par une soprano solo et proposé une variante : l’instrumentarium inclut, au choix, un ou deux orgues.
Certes, la présence de deux orgues éloignés souligne et théâtralise fortement l’espace ; mais le nombre conséquent de lieux ne disposant pas d’un tel effectif demande de prévoir pour eux un dispositif approprié.
Dans ce cas, l’instrument unique tient les deux rôles : grand orgue et orgue de chœur.
Pour des raisons évidentes liées à la distance, les deux orgues ne se superposent pas. À une exception près, cependant, dans le Kyrie, mesures 37 à 68 : il est alors demandé au chef de synchroniser l’orgue de chœur et les voix, et de laisser flotter le grand orgue. L’écriture est ici conçue pour absorber sans dommage un éventuel décalage. Pour ce passage, dans la version aménagée, l’orgue unique prolonge la double pédale des mesures précédentes et joue, aux claviers manuels, la partie de grand orgue. Les cuivres, silencieux à ce moment-là dans l’autre version, se joignent alors à lui.
Nomenclature
soprano solo, chœur mixte, 1 ou 2 orgues (grand orgue et orgue de chœur), 2 trompettes en ut (prévoir sourdines souches), 2 trombones (prévoir sourdines souches métalliques), percussions (2 cloches de vache — de hauteurs sensiblement différentes et d’une sonorité éclatante —, 3 temple blocks — aigu, moyen et grave —, 2 bongos, 3 toms, 1 tam-tam grave, 1 xylophone
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