Nyx est la déesse primordiale de la nuit personnifiée. Elle représente l’obscurité principale, angoissante, pleine d’une sombre incertitude et son origine remonte à des temps très anciens.
Dans la mythologie grecque elle est la mère de l’Éther (l’air) et d’Héméra (la lumière). Pour le musicologue Pierre Albert Castanet on reconnaît bien là l’univers inspirateur de Dominique Lemaître.
Six sections sont enchaînées dans une sorte de crescendo allant de la nuit à la lumière puisqu’une nuance caractérise chaque section, comme suit :
A = pianissimo
B = piano
C = mezzo piano
D = mezzo forte
E = forte
F = fortissimo
« Cette composition a été créée et jouée plusieurs fois en 1985 par son dédicataire Vincent Bénard puis elle est tombée dans l’oubli en restant inédite pendant 35 ans ! Une fois ressortie de la partothèque, à la demande de l’organiste américain Jared Aragon, j’ai souhaité confier cette partition, désormais éditée, à Élise Léonard pour la faire « renaître » en concert et sous la forme d’un enregistrement discographique ».