Pièce composée à partir de l’épitaphe de Seikilos ( ier siècle après JC). Epitaphe gravée sur une colonne de marbre (désormais au Musée National du Danemark à Copenhague) placée sur la tombe qu’a faite ériger Seikilos pour son épouse, son père ou lui-même près de Tralles (Anatolie, actuelle Turquie près de la côte égéenne). Peu après la découverte de la chanson, Théodore Reinach (1860-1928) s’attelle à sa traduction. La première strophe est parlée, la deuxième est chantée.
« La pierre que je suis est une image.
Seikilos me place ici,
Signe immortel d’un souvenir éternel. »
« Tant que tu vis, brille !
Ne t’afflige absolument de rien !
La vie ne dure guère.
Le temps exige son tribut. »