Trois Mélodies

Au bord de l’eau ; Les Berceaux ; Nocturne

arrangement de

Tous les chanteurs connaissent les mélodies de Gabriel Fauré. Elles sont à la langue française et à l’impressionnisme ce que sont les lieders de Schubert à la langue allemande et au romantisme.
Là où le piano de Schubert est madrigalesque, descriptif du lieu ou de l’émoi, celui de Fauré est couleurs ou spleen, nymphéas ou impressions de soleil couchant. Chez les deux compositeurs, le même génie combiné de l’écriture pour la voix avec celle du piano, bonheur de l’interprète comme de l’auditeur.
Las ! Les salons où l’on donnait ces mélodies n’existent plus. Faut-il pour autant les laisser se perdre dans l’oubli, les réserver à de trop rares récitals ou à notre écoute domestique ?
Mon propos est, sans dénaturer l’œuvre, mais au contraire en tentant de sublimer les contrechants et les harmonies de la partition originale, de donner la possibilité aux ensembles vocaux de porter au public cette musique précieuse. Ces premiers arrangements ont également l’ambition de proposer à chaque pu­pitre de prendre part tour à tour à la mélodie ou de l’accompagner dans le plus beau sens du terme, dans un souci de vocalité omniprésent, en humble hommage à Gabriel Fauré.
Que vous ayez plaisir à les chanter, les faire vivre, c’est là tout le bonheur auquel j’aspire.

Emmanuel Robin

Nomenclature

chœur (SATB) et piano