Huit courts lieder pour Alain Morin

sur des poèmes d’Alain Morin

Alain Morin ne se trouve nulle part, ou presque.
Il est né à Quimper et mort à Paris en 1994 à l’âge de 54 ans. Il laisse plusieurs recueils édités par « Les Hommes sans épaules » et, pour ce qui est de « Pour quel temps inconnu ? », par Rougerie. On y trouve une préface d’Yves Bonnefoy qui écrit : « On s’apercevra que cette parole qui va sans ornements, qui fulgure au ras de la page blanche, est bien celle dont notre époque pourra se réclamer quand tomberont, comme d’habitude, les masques, et se dissiperont les mirages. » C’est bien l’instant de ne plus faire de bruit, mais suffisamment tout de même pour tenter un pas, fraternel, dans ce « temps inconnu ».

1. L’âme s’arrondit… (Pour quel temps inconnu ?)
2. C’est une nuit d’arbre… (Guet)
3. L’être bleu… (Guet)
4. Ô feuillage… (Guet)
5. Il fait une rage de nuit… (Guet)
6. Ô face de la mort légère… (Guet)
7. Où est le chemin d’Art pur ? (Guet)
8. L’ange de ma bouche sourit… (Guet)