Par une attention de tous les instants, la poésie d’Heather Dohollau, sensible et mystérieuse, nous conduit au cœur de la réalité. La nature s’éclaire, et nous voici sur le lieu même de la poésie, de l’essence même de la poésie inaccessible aux paroles, où tombent toutes illusions, toute apparence, où la montagne, les arbres, la rose, une fontaine, un oiseau… nous révèlent à nous-même :
Pour l’oiseau
Il n’y a pas de ciel
Son chant est bleu
Le compositeur a trouvé en Heather Dohollau une sorte d’idéal poétique ; une langue discrète et légère, quasi immatérielle, où la musique peut déployer librement sa magie, son élan, son émotion pour mieux nous conduire auprès de « l’ange de la porte du jardin ».
Nous protège-t-il contre le dehors
Ou est-ce à nous de franchir sa transparence
pour être enfin visible ?
Extraits sonores
Panorama de presse
Une grande œuvre de musique française d’aujourd’hui qui concentre les thèmes du compositeur (“silence”, “espoir”, “innocence”) […]. Les sons palpables du rêve.
Michaël Sebaoun, Classica
Nomenclature
soprano, flûte, hautbois (jouant aussi le cor anglais), cor, harpe, violon, alto, violoncelle et contrebasse