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Symphonie en la mineur

« italienne »

préface de

Bien que dûment signalée dans tous les catalogues et biographies du musicien, la Symphonie italienne de Vincent d’Indy resta longtemps inédite.

Alors qu’il vient à peine de fêter ses dix-huit ans, son baccalauréat ès lettres fraîchement obtenu, sa grand-mère Résia tient à lui offrir un somptueux voyage de deux mois en Italie, au berceau même de l’art, de la civilisation et du christianisme. Récompense accordée pour les efforts fournis et les résultats obtenus, ou moyen plus inavouable de chercher à le détourner d’un projet de carrière militaire, ce véritable Grand Tour allait s’avérer autrement fructueux. En effet, propre à enflammer un jeune esprit empreint de romantisme, la patrie de Dante et de Michel-Ange devait non seulement lui inspirer l’une de ses premières œuvres d’envergure, mais guider définitivement ses pas vers une carrière bien éloignée des fastidieuses études de droit auxquelles on aurait voulu pouvoir l’astreindre. Avant même son départ avait germé l’idée d’une vaste symphonie à programme, dont le premier canevas fut ébauché dans l’enthousiasme des différentes étapes de son périple entre Rome, Naples, Florence et Venise, puis lors d’un séjour en Allemagne et en Suisse .

Travailleur acharné, homme de culture avide de grandeur et de perfection, il fallait un esprit puissant et volontaire pour concevoir un tel projet et le mener à terme. Mais fût-elle réelle ne réduisons pas cet ouvrage à une simple prouesse d’écriture  : à travers ces pages tour à tour grandioses ou poétiques, nobles ou piquantes, profondes ou fantasques, l’auteur parvient avant tout à atteindre son objectif premier, celui de prouver qu’il a bel et bien une «  âme d’Artiste  »… Après des années d’un injuste oubli, à nous maintenant d’en découvrir les multiples richesses…

Cyril Bongers

Sommaire

  • Rome (Andante maestoso – Allegro ma non troppo)
  • Florence (Allegro vivace)
  • Venise (Andante, sans lenteur)
  • Naples (Saltarelle : Allegro ma non troppo)

Extraits sonores

disque
Un enregistrement sur disque compact de la Symphonie en la mineur est disponible sous le label Timpani.

Rome (Andante maestoso – Allegro ma non troppo)

Florence (Allegro vivace)

Venise (Andante, sans lenteur)

Naples (Saltarelle : Allegro ma non troppo)

Panorama de presse

Autre symphonie à découvrir, la Symphonie “italienne” de Vincent d’Indy. La légèreté aérienne de son orchestration “florentine” contraste avec la majesté romaine, l’ondulation des eaux vénitiennes et un saltarellio napolitain digne de Mendelssohn.

Alain Pâris, La Lettre du musicien

Le grand intérêt de ce travail éditorial est de nous restituer le matériau musical et de le remettre en contexte avec un beau texte introductif de Cyril Bongers.

Pierre-Jean Tribot, Crescendo Magazine

On ne peut que saluer la publication de cette œuvre peu connue, achevée alors que le compositeur n’a que vingt et un ans. C’est malgré cela une œuvre pleinement achevée, pleinement maîtrisée qui mérite d’être redécouverte et d’entrer au “répertoire”. Constituée de quatre mouvements, elle est à la fois pleine de fougue et de poésie. Remercions les éditions Symétrie pour ce remarquable travail d’édition.

Daniel Blackstone, L’Éducation musicale

Mais alors, quelle est cette Symphonie en la mineur, dite “italienne” ? Achevée en 1872 par un Vincent d’Indy de 21 ans […], c’est déjà l’œuvre d’un maître dominant parfaitement la forme symphonique.

Michel Tibbaut, classiqueinfo-disque.com

Nomenclature

1 petite flûte, 2 flûtes, 2 clarinettes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, cordes

Toutes les formes disponibles

(couverture de Symphonie en la mineur)

Symphonie en la mineur

« italienne »
(couverture de Symphonie en la mineur)

Symphonie en la mineur

« italienne »
(couverture de Symphonie en la mineur)

Symphonie en la mineur

« italienne »