Henri Reber (1807-1880)

Napoléon Henri Reber (Mulhouse, 1807 – Paris, 1880) est le second enfant d’une famille d’industriels alsaciens. Principalement autodidacte dans la pratique de la flûte et du piano, il est suffisamment doué pour intégrer en 1828 la classe d’harmonie d’Antoine Reicha où les professeurs adjoints Jelensperger et Seuriot lui enseignent le contrepoint et la fugue. Ses premières publications, à partir de 1835, dénotent un penchant sérieux pour la musique instrumentale. En 1862, il succède à Halévy comme professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis, l’année suivante, publie son Traité d’harmonie et succède à Onslow comme membre de l’Académie des beaux-arts, devant Berlioz, grâce au succès de son opéra-comique Le Père Gaillard. En 1871, il est nommé Inspecteur des succursales des conservatoires de France. Invité du salon de Charles Nodier, il y ren­contre les grands écrivains romantiques qu’il mettra en musique. Il compte parmi ses amis Fromental Halévy, Massenet, Gounod, Liszt, Ingres, Jean-Jacques Henner, Henri Lehmann, et est, avec Saint-Saëns, hostile aux penchants modernes vers lesquels tendait la musique germanique. À la fois compositeur de talent et brillant théoricien, Reber marque l’école française instrumentale par la synthèse des goûts français et allemand.

Publications

(couverture de Symphonie n°4)

Symphonie n°4

en sol majeur
(couverture de Symphonie n°4)

Symphonie n°4

en sol majeur
(couverture de Symphonie n° 4)

Symphonie n° 4

en sol majeur

Format bibliographique à copier

Reber, Henri. Symphonie n°4, en sol majeur, Symétrie, 2018, 233 p.
Reber, Henri. Symphonie n°4, en sol majeur, préface de Jean-Charles Lombart, Symétrie, 2016, 233 p.
Reber, Henri. Symphonie n° 4, en sol majeur, préface de Jean-Charles Lombart, Symétrie, 2016, 233 p.