Après des études secondaires aux lycées de Metz et de Strasbourg, Thérèse Klipffel entreprend des études de physique et de chimie et obtient une maîtrise de l’Université de Strasbourg alors repliée à Clermont-Ferrand.
Sollicitée en 1943 pour un engagement d’un an à la Fédération française des éclaireuses, elle y reste finalement douze ans et se passionne pour la remise en route des mouvements de jeunes, tant en Alsace qu’au plan national. Au terme de cette période, elle obtient une maîtrise de théologie qui, dès 1957, la conduit à assumer la responsabilité du service de catéchèse des deux églises protestantes d’Alsace-Moselle et enfin, la présidence de l’église réformée d’Alsace-Moselle de 1982 à 1988.
La forte personnalité de Marie Jaëll, cousine germaine de la grand-mère de Thérèse Klipffel, marque profondément la vie familiale. Marie Kiener, tante de Thérèse Klipffel, initie celle-ci au piano conformément aux principes développés par Marie Jaëll. Thérèse Klipffel se sent peu douée pour la musique mais, grâce à un travail conscient et rigoureux, se sensibilise aux belles sonorités et se forme également à l’écoute d’autrui, ce qu’elle considère comme un acquis précieux pour tout travail humain.
Publications
Format bibliographique à copier
Klipffel, Thérèse & de Turckheim, Christiane. « Avant-propos », Marie Jaëll, un cerveau de philosophe et des doigts d’artiste, coordination de Laurent Hurpeau, Symétrie, 2004, p. 1-2.Klipffel, Thérèse. « Biographie », Marie Jaëll, un cerveau de philosophe et des doigts d’artiste, coordination de Laurent Hurpeau, Symétrie, 2004, p. 5-32.