Ces deux pièces représentent la version pour violoncelle et piano, réalisée par Lucien Durosoir, de deux des Cinq Aquarelles pour violon et piano. La Berceuse ondule doucement sur un rythme de barcarolle et son thème, tournant indéfiniment sur lui-même, semble, pour finir, ne s’éloigner qu’à regret. La Ronde lui oppose sa vigoureuse énergie giratoire, dans une écriture qui évoque le classicisme de Jean-Marie Leclair, violoniste-compositeur du xviiie siècle que Lucien Durosoir jouait et admirait.