Cette partition ne comporte pas de partie séparée pour le flûtiste.
En revanche, elle est présentée sous forme de deux cahiers, l’un destiné au pianiste, l’autre destiné au flûtiste avec écriture transposée.
De caractère dépouillé et contemplatif, cette pièce constitue une singularité dans mon écriture habituellement beaucoup plus diversifiée et plus complexe sur l’ensemble des paramètres.
Le matériau est intégralement basé sur la correspondance lettres-notes retenue en France au début du xxe siècle. Au cœur de la pièce un poème en allemand, d’où une présentation sous forme de strophes. Il s’agit, en l’occurrence, d’un discours modal qui présente des affinités avec la monodie grecque.
De cette pièce, tirée d’un essai de jeunesse où passent des fragments d’une valse manuscrite retrouvée dans un grenier familial, émane une indéfinissable nostalgie – Deux personnages unis dans une contemplation vespérale – On peut songer à certaines toiles de Caspar David Friedrich.