Pourquoi es-tu si loin Adonaï ?
Psaume 9b (passim)
Le psaume 9b est une violente imprécation, le cri d’un homme traqué par un ennemi « à l’affût, bien caché comme un lion dans son taillis. Dieu n’y voit rien ! »
Mais finalement si ! Comme dans un dernier cri par une imploration : « Dresse-toi, Seigneur ! Lève ta main ! (…) Le faible s’abandonne à toi ; tu connais, Adonaï, l’attente des pauvres. »
Il convenait que ce psaume fût dédié à la mémoire d’un martyr de notre temps, Gabriel de Longueville.

Adonaï, tu me sondes et me connais
Psaume 138 (passim)
Dieu est celui qui sait, qui devance, qui me conduit et qui me poursuit, qui me voyait « quand j’étais encore inachevé ».
L’homme reconnaît le prodige qu’il est. Il achève le psaume par la très belle invocation : « Écoute-moi, mon Dieu, tu connaîtras mon cœur ! »