À sa source, le sonnet Jouvence de José-Maria de Hérédia qui décrit les rêves démesurés de Juan Ponce de Léon : reconquérir la jeunesse et, avec elle, le monde. La poésie sert de programme à une importante partition en trois mouvements dans laquelle l’épopée est traitée avec un humour certain. Après les longues péripéties du premier mouvement, une belle et naïve « Aria » débouche sur un final solennel et volontairement pompier (« Marche funèbre, Maestoso-Grandioso ») : les ambitions du conquistador et sa fin faussement héroïque sont tournées en dérision par celui qui ne fut qu’un modeste « poilu » pendant les cinq années de la Grande Guerre encore proche (l’œuvre date de 1921).
Il en existe une version pour violon et octuor.
Sommaire
- I. Prélude, Allegro giocoso
- II. Aria
- III. Introduction, Marche funèbre et Final
Extraits sonores
Un enregistrement sur disque compact de Jouvence est disponible sous le label Alpha.