Composée en 1926, cette sonate comporte trois mouvements ; elle n’en est pas académique pour autant. « J’ai embrassé l’aube d’été » : la poésie d’Arthur Rimbaud qui lui tient lieu d’exergue est traversée de visions extravagantes. De l’aube à midi, le musicien suit les folles errances du poète qui, sans être un programme, fondent véritablement ses idées musicales. L’extrême complexité de l’écriture pianistique tient lieu de pinceau et de palette aux multiples couleurs, muant l’ombre profonde en lumière éclatante. L’originalité du compositeur porte haut les couleurs du génie du poète dans ce fabuleux baiser à la nature.
Sommaire
- I. Préambule – Assez animé
- II. Fantasque
- III. Introduction et Final
Extraits sonores
Un enregistrement sur disque compact d’Aube, Sonate d’été est disponible sous le label L’algarade.