Poème

pour violon, alto et piano

Des vers du Centaure de Maurice de Guérin, notés en exergue, évoquent l’inquiétude de l’Homme devant les vastes espaces et la dimension divine de l’univers. Ils pourraient avoir suggéré certains des procédés musicaux de cette deuxième œuvre de Lucien Durosoir : la présence quasi obstinée des sextolets de doubles croches sur lesquels s’entrelacent les longues mélodies du violon et de l’alto, deux éléments qui confèrent à ce mouvement son unité d’écriture, constamment altérée, cependant, par les subtiles nuances de tempo et de mètres variés.

L’œuvre existe aussi avec accompagnement d’orchestre.