Ces trois pièces brèves furent dédiées par Lucien Durosoir à la mémoire de son ami organiste Georges Rolland. Comme d’autres dédicataires, Georges Rolland avait été le compagnon d’armes du compositeur pendant les premiers mois de la Grande Guerre, dans l’épouvante des tranchées. Hommage au contrepoint, jeu de réécriture, ces Préludes se rattachent à la tradition du répertoire pour le clavier et proposent une vision limpide de l’écriture organistique.