Ce sont en réalité deux mouvements que regroupe cette apparente trilogie, l’Interlude s’enchaînant sans rupture à un Prélude de 23 mesures. L’aspect très personnel de l’écriture pianistique de Lucien Durosoir se montre ici dans toute sa singularité. Le jeu instrumental complexe est mis au service d’une occupation constante d’un très vaste espace sonore. Les tonalités chargées de bémols (Prélude et Interlude) se marient aux rythmes recherchés pour varier à volonté l’atmosphère sonore. La Fantaisie entraîne les deux pianos dans une joute animée et joyeuse où chacun tente de voler à l’autre la substance de son discours.