Destin étrange et tourmenté que celui de Christian Urhan devenu Chrétien Urhan. Né à Aix-la-Chapelle d’une ballerine qui mourra alors qu’il est encore enfant, il est à tout jamais marqué par le mystère de la mort de sa mère et celui de l’identité de son véritable père.
Partagé entre sa foi exaltée qui le pousse vers le mysticisme le plus absolu et son amour pour la musique à laquelle il ne peut renoncer malgré ses multiples tentatives, Chrétien Urhan, violoniste et altiste, est une personnalité en marge, mystérieuse et insaisissable, figure ascétique qui entre en musique comme on entre en religion dans le Paris de la Restauration qui applaudit à la virtuosité d’un Paganini et aux fastes des opéras de Meyerbeer.
Panorama de presse
L’auteur, Hervé Mestron, sait préserver le suspense en nous dévoilant au fur et à mesure de l’avancée du récit qu’il n’y a point de bonne famille sans cadavres cachés dans les placards. Rassurez-vous, il n’est pas question de meurtres mais de la vie des bonnes familles d’antan. […] Ce livre est important car il redonne à cet homme sa légitimité de musicien et de compositeur.
Christophe Le Gall, Resmusica.com
Saluons donc la naturelle et très juste écriture comme la bonne architecture du roman d’Hervé Mestron qui, depuis Aix-la-Chapelle jusqu’au Paris de la Restauration, nous fait vivre toutes les péripéties d’une étrange destinée que toutes sortes d’évocations, spectacles fort bien reconstitués ou peintures de différents milieux, émaillent d’observations historiques ou sociologiques du plus grand intérêt.
François Sabatier, L’Orgue n° 275
Révélateur d’un musicien surdoué, le livre qui éclaire surtout le pédagogue, moins l’interprète, plus exceptionnellement le compositeur, donne l’envie d’en savoir davantage. S’il désirait nous donner l’envie de fouiller les sources pour mieux connaître Urhan, l’auteur a pleinement rempli son office.
Guillaume-Hugues Fernay, classiquenews.com
Intégrant habilement éléments réels, inventés et fictifs dans une trame qui laisse apparaître en filigrane la vie artistique et intellectuelle de l’époque, Mestron use d’un style simple et sans affectation, qui contribue à camper le portrait d’un personnage doté d’une forte volonté, entier dans ses choix artistiques aussi bien que moraux, mais ne trouvant la paix avec lui-même qu’au terme d’un parcours tourmenté, dont rend compte le titre de l’ouvrage.
Simon Corley, ConcertoNet.com
Une œuvre belle et profonde, tragique aussi, en harmonie avec la résonance des cordes dont la sonorité cristalline se propage “comme une fumée d’encens”.
Robert-Yves Quiriconi, Associated Press