Le quatuor à cordes est considéré comme un cadre privilégié de l’expression artistique. Dès sa naissance, le genre représente dans la vie d’un compositeur un passage initiatique obligé, un aboutissement artistique, l’antichambre d’œuvres de plus grande envergure ; ou souvent, un dépassement.
Aussi les musiciens ont-ils toujours été tentés de jouer avec les goûts dominants en création musicale. Ils en élargissent les frontières ou au contraire les circonscrivent, dans le cadre épuré offert par le matériau des quatre instruments à cordes.
Ce livre interroge l’extrême comme constante dans l’histoire du quatuor à cordes, grâce à des approches historiques, sociologiques, esthétiques ou analytiques, couvrant une large période, allant des compositeurs français de la Révolution aux quatuors avec électronique ou mise en scène théâtrale. Il retrace pour une part l’histoire d’un genre dont l’exploration est loin d’être achevée.
Sommaire
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Préambule p. 5-6
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Préface p. 7-8
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Présentation p. 9-14
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Première partie. Le Quatuor français : quelques aspects sociologiques p. 14-84
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Regards sur le quatuor à cordes français à l’approche de la Révolution : l’âge d’or du quatuor concertant p. 17-44
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Société des quatuors et quatuors en société à Lyon à la Belle Époque p. 45-64
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Le quatuor à cordes à la Société nationale de musique avant 1914 : place et orientations esthétiques p. 65-84
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Deuxième partie. L’écriture du quatuor : sublimation et introspection p. 85-152
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Quelques remarques à propos du mouvement pour quatuor à cordes inachevé K. Anh. 72 (464a) de Mozart p. 87-100
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Du Menuet de l’opus 4 n°1 au Scherzo de l’opus 50 : réfléxions sur l’évolution d’un genre en France à travers les quatuors de George Onslow p. 101-112
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La « Berceuse » du Quatuor à cordes n° 2 en ré mineur de Lucien Durosoir : gestes et intentions créatrices p. 113-130
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Les figures du dilemme dans le premier mouvement du quatuor « Kreutzerovy sonáty » de Leoš Janáček p. 131-153
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Interlude. Le témoignage d’un interprète p. 154-224
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Le quatuor à cordes, un engagnement de l’extrême, entretien avec Christophe Collette p. 155-164
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Troisième partie. L’esthétique du dépassement p. 165-224
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Les quatuors de Beethoven, une écriture de l’extrême p. 167-176
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L’« Andante » du Quatuor à cordes op. 21 de Gabriel Fauré : idéal ultime d’une pensée unitaire p. 177-200
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QuatuorI de Christophe bertrand : une écriture de l’extrême et du dépassement p. 201-224
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Quatrième partie. À l’extrémité du genre… p. 225-304
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Le quatuor à cordes de François Meïmoun : renouer les fils de l’histoire, risquer l’extrême p. 227-248
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La division composée : approche de trois quatuors à cordes d’Elliott Carter p. 249-268
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Un premier regard sur le quatuor à cordes avec électronique p. 269-288
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Les quatuors avec la voix de Raymond Murray Schafer : le jeu avec la définition du genre p. 289-304
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Postlude. Le témoignage d’un compositeur p. 305-306
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À propos des Sept Aphorismes : une écriture d’atmosphères sonores, entretien avec Sergio Menozzi p. 307-314
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Index des noms p. 315-322
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Présentation des auteurs p. 323-328