Sur les conseils de Neukomm, une des premières exécutions du Requiem de Mozart dans le Nouveau Monde a lieu à Rio de Janeiro en 1819. Le 19 juillet 1820, l’Allgemeine Musikalische Zeitung publie un petit article signé par Neukomm, rapportant un concert donné à Rio de Janeiro en décembre 1819 à l’église du Parto. Suivant de quelques jours les commémorations annuelles de la fête de sainte Cécile, une messe était célébrée en mémoire des musiciens décédés dans l’année. Neukomm relate que, pour la fête de 1819, le Requiem de Mozart est donné sous la direction du prêtre José Mauricio Nunes Garcia. Il mentionne quelques autres œuvres jouées à la même occasion sans mot dire sur un Libera me, Domine de sa propre composition. Si le manuscrit autographe parisien indique que l’œuvre est composée pour l’exécution du Requiem de Mozart à Rio de Janeiro, rien ne prouve qu’il s’agisse du concert de 1819 rapporté par le périodique allemand, antérieur de deux ans à la date de composition portée sur la partition. Peu après, en janvier 1821, Neukomm propose une version du Libera me, Domine à grand orchestre pour compléter le Requiem de Mozart : « Le Libera, qui dans le rite de l’église Romaine termine la messe pour les morts, manque au Réquiem [sic] de Mozart », écrit-il dans l’entrée correspondante de son catalogue. Neukomm, dont l’instrumentation s’inspire de celle de Mozart, intègre dans sa version les versets Dies illa et Requiem tels qu’ils se trouvent dans les manuscrits mozartiens.
Sommaire
- Préfacei
- Forewordiv
- Préfaciovii
- Instrumentation / Instrumentation / Instrumentaçãox
- Libera me Domine1
- Tremens factus sum ego8
- Quando caeli movendi sunt12
- Dies illa, dis irae16
- Requiem aeternam dona eis, Domine20
- Libera23
Extraits sonores
Un enregistrement sur disque compact du Libera me, Domine est disponible sous le label K.617.