On notera dans un premier temps la formation particulière de cette pièce : une clarinette basse, de la percussion et une guitare encadrées par deux chanteuses disposées « stéréophoniquement » : la soprano 1 placée coté jardin et la soprano 2 côté cour.
Une stèle se présente le plus souvent comme un monolithe vertical, généralement plat et porteur d’inscriptions, de symboles, de gravures, parfois de peintures … de nature commémorative, funéraire, religieuse ou géographique.
Une stèle peut donc être considérée comme une « pierre qui parle ».
Et comme elle comporte habituellement deux faces on peut en déduire que l’une d’entre-elles est « orientée » et l’autre « occidentée ».
De la même manière, l’œuvre musicale, constituée de cinq section enchaînées, emprunte un extrait de texte à Simonide de Céos (poète grec du vie et ve siècle avant notre ère) et l’incipit du célèbre Mille regretz de Josquin des Prés. Une variation de celui-ci termine chaque section donnant ainsi à cette stèle musicale et mémorielle l’apparence formelle d’un rondeau.