Trois des sonates pour piano de Reicha portent le nom de « Grande Sonate ». Malgré ce titre français, elles furent composées alors que celui-ci vivait à Vienne, avant son installation définitive à Paris en 1808.
À cette époque, dans la capitale autrichienne, le compositeur renoua d’amitié avec Beethoven et, bien qu’il n’en existe aucune preuve documentaire, on peut imaginer qu’il fut influencé par l’exemple de son ami pour écrire des sonates pour piano plus grandioses que celles qu’il avait écrites précédemment.
Panorama de presse
II existe plus de cent œuvres gravées de la composition de Reicha sans compter un grand nombre d’autres, encore manuscrites, et parmi lesquelles plusieurs sont pour l’art de la plus haute importance.
Hector Berlioz, Journal des Débats, 3 juillet 1836
C’est une écriture énergique, véloce, dont l’harmonie annonce parfois Chopin. Une agréable découverte destinée aux niveaux très avancés.
Pianiste