Antonín Dvořák (1841-1904)

Né en 1841 à Nelahozeves, dans les environs de Prague, Antonín Dvořák apprend le violon très jeune et étudie également la composition. Mais c’est seulement à l’âge de 16 ans qu’il intègre la classe d’orgue du conservatoire de Prague. Il sera ensuite altiste pendant quelques temps à l’orchestre du Théâtre Provisionnel de Prague, sous la direction de Smetana.

De 1860 à 1870, Dvořák compose déjà des symphonies, des quatuors, un opéra mais ses premiers chefs-d’œuvre datent des années 1870 : La Sérénade pour Cordes, le Stabat Mater, les Danses Slaves et les Rhapsodies Slaves lui permettent de se faire connaître en Europe ­ notamment en Angleterre ­ et d’obtenir l’estime et le soutien de Brahms.

Entre 1880 et 1890, alors que sa renommée continue de croître, Dvořák compose une nouvelle série d’œuvres (les symphonies n° 6, 7 et 8, des trios, une Messe de Requiem) qui vont porter sa célébrité jusqu’aux États-Unis, où il obtiendra la direction du conservatoire national de New York.
C’est pendant cette période (1892-1895) que Dvořák va composer ses œuvres les plus connues : la Symphonie du Nouveau Monde, le Quatuor américain (opus 96), le Concerto pour violoncelle n°2.

De retour en Europe, Dvořák prend en 1901 la direction du conservatoire de Prague et se concentre sur l’écriture de poèmes symphoniques.
Sa mort, en 1904, sera suivie de funérailles nationales.