L’œuvre immense de Victor Hugo est de celles où chacun peut retracer les chemins de sa sensibilité.
Je fus ainsi moi-même, dans les années soixante, fascinée par l’étrange beauté des textes réunis par le poète André du Bouchet sous le titre L’œil égaré dans les plis de l’obéissance au vent (du recueil Post-Scriptum de ma vie).
J’en fis tout d’abord sous ce même titre une cantate radiophonique pour chœur, solistes et orchestre. Toujours hantée par ces poèmes quarante ans plus tard, j’en tirais encore en 2002 un cycle de 6 mélodies pour baryton et piano.
Enfin, en 2004, pour célébrer dignement les 80 ans de mon ami le compositeur et pianiste Noël Lee, je repris ces mêmes poèmes pour un groupe de deux chants à voix seule auxquels je donnai cette fois mon propre titre : De nuit.