Notes et souvenirs

préface de

J’avais treize ans lorsque j’entendis Paganini. Homme étrange, fantastique, doué d’une puissance prodigieuse de mécanisme. Quelle justesse, quelle sûreté dans le trait, quelle chaleur sympathique dans le son !
C’est dans sa musique surtout qu’il était inimitable. Les œuvres de Viotti, de Rode, de Kreutzer convenaient moins à sa nature nerveuse, fiévreuse même. Pour l’interprétation de Viotti qui demande une variété d’accent extraordinaire, il fallait l’archet fulgurant de Baillot.
On ne pouvait du reste faire de comparaison entre ces deux grands artistes. Certes Paganini n’eût pas joué comme Baillot le sublime Quatuor en ré mineur de Mozart ou le Septuor de Beethoven, mais, par contre, Baillot aurait été peu à son aise dans l’exécution diabolique de la musique de Paganini. Non que Baillot manquât de mécanisme, mais son tempérament le portait à éviter ce qu’il appelait les grandes excentricités.
Il me semble toujours voir Paganini tant il m’a frappé : son violon chante encore à mes oreilles.

Charles Dancla

Panorama de presse

Pour tous ceux que le xixe siècle passionne, et pas seulement les violonistes, voilà des textes qu’il n’est pas inutile de connaître.

Michel Parouty, Diapason

Comme toujours le soin éditorial est des plus satisfaisants avec une édition très complète et enrichie d’un index.

Pierre-Jean Tribot, Resmusica.com

Dancla brosse un panorama vivant de l’activité musicale parisienne sous le règne de Louis-Philippe et du Prince Président.

André Segond, Publications de l’Opéra de Marseille