Pater Noster et Ave Maria

Le Pater Noster et l‘Ave Maria sont écrits pour un ensemble vocal dont l’effectif minimum doit comporter 4 sopranes, 4 altos, 5 ténors et 4 basses.

Les deux pièces conviennent aussi bien au concert (groupées ou séparées) qu’à une utilisation liturgique.

Comme souvent, j’aime mettre en musique des textes essentiels de la liturgie chrétienne, textes utilisés régulièrement par les compositeurs (messe, Requiem, Stabat mater, psaumes Miserere et Jubilate Deo, Magnificat).

Dans le Pater Noster, la prosodie est inspirée par les psaumes mesurés à l’antique de Claude Le Jeune. La composition utilise des valeurs longues et brèves faisant alterner ainsi des rythmes à 2 et 3 temps. Pour l’interprétation, il faut considérer que c’est la dynamique de la prosodie latine qui génère le rythme et non l’inverse : le flux vocal doit rester souple pour conserver la qualité du legato.

Dans l’Ave Maria, les petites notes sont à chanter sur le temps, précisément mais sans brutalité.

À propos de ces deux pièces, on pourrait citer d’illustres prédécesseurs, comme Liszt et Stravinsky qui ont eu le souci d’une certaine simplicité adaptée à l’universalité du texte et à son adéquation à la liturgie.

Dominique Vellard

Nomenclature

solistes et ensemble vocal