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Réaltor B

chronique d’un musicien entre deux siècles

Comment ? Un musicien qui écrit ? Est-ce bien là son métier et ne suffit-il pas de l’écouter jouer ? Dans son premier livre, l’altiste Jacques Borsarello bouscule les préjugés en se risquant au genre périlleux de la nouvelle. Avec la fraîcheur d’une plume toute neuve, il brosse les coulisses d’un orchestre, d’une carrière ou d’une vie dédiée à la musique classique. Même les instruments ont droit à la parole ! Bien malin celui qui débrouillera la réalité de la fiction, car si l’autobiographie nourrit certainement ces premiers récits, l’ironie, l’humour et la fantaisie révèlent une imagination pétillante. Jacques Borsarello est un conteur humaniste dont les textes soulignent deux passions : la musique et l’amitié. La forme de ses nouvelles privilégie d’ailleurs sur tous les tons, l’amour du dialogue, des expériences et des souvenirs partagés. La lettre, le polar, les confidences, la conversation mondaine, la rêverie mélancolique, l’introspection, l’utopie, la rencontre… cette tonique variété de genres nous plonge avec facétie dans les travers d’un monde à part, insolite et touchant. D’écueils en péripéties, l’art et la culture résistent vaillamment – et en s’amusant ! – aux lois du marché et de la consommation.

Sommaire

  • Réaltor B1
  • La Viola di Roma19
  • Lettre à mon luthier33
  • La plage des Dames37
  • L’Archetière de Bourg47
  • L’Holographe57
  • Cormoran73
  • L’Orchestre de chambre René Barbeaux87
  • La Violoncelliste103
  • À chacun sa drogue119
  • Le Bistro d’Antoine151
  • La Dixième Symphonie161
  • Le Souffleur de Saint-Germain171
  • Rêves d’étui183
  • Retour au Réaltor B189

Panorama de presse

Ouvrage agréable à lire et passionnant car plein de rebondissements.

Sud-Ouest

Nouvelles écrites d’une plume alerte, sensible et poétique.

La Nouvelle République des Pyrénées

Si le ton adopte souvent une teinte nostalgique et même nuée d’inquiétude, il est compensé par une passion communicative pour les divers métiers de la musique et par une foi inébranlable en l’art, qui trouve sa plus parfaite expression dans Cormoran, décrivant, avec la pureté et l’efficacité d’un conte philosophique du xviiie, le triomphe de l’humanisme sur la barbarie.

Simon Corley, ConcertoNet.com

Jacques Borserello connaît le milieu des musiciens comme sa poche, ce qui lui permet de brosser des tableaux à la fois exacts, humains et quelquefois teintés de mélancolie. C’est toute une vie intime et secrète […] qui transparaît tout au long de ces pages […] d’une touchante sincérité.

François Sabatier, L’Orgue n° 277

Le musicien nous joue ici, une musique en forme de mots, amusante parfois, drôlement fantaisiste ou très émouvante en d’autres endroits.

Rémy Franck, Pizzicato

Sous les traits de ses différents héros, il se dégage une grande générosité, un grand amour de la musique et une grande tendresse pour sa famille […] ses élèves et ses amis. On peut lire ce recueil comme un journal où nous saurons déceler les cotés autobiographiques même sous les traits d’une violoncelliste, d’une archetière ou d’un luthier […] Jacques Borsarello est tout à la fois.

Isabelle Perrin, Resmusica.com

Où s’arrête l’autobiographie ? Où commence la fiction ? Peu importe, tant on prend plaisir à parcourir ces brèves “tranches de vie” décrites avec humour et tendresse.

La Lettre du musicien

Frustrations, regrets, espoirs, nostalgie, admiration, amitié, humour et humanité sont les quelques ingrédients de cette plume débonnaire, corrosive et ironique.

Noël Godts, Ramifications