Fils du compositeur du même nom, Pierre Lalo (1866-1943), musicographe et critique, compte parmi les autorités du monde musical de la Belle Époque et de l’entre-deux-guerres. Il collabore non seulement aux colonnes musicales des grands périodiques de son temps, généralistes (Journal des débats, Revue de Paris, Le Temps) ou spécialisés (Le Courrier musical, Comoedia), mais prend aussi une part active dans les institutions officielles anciennes (membre du conseil supérieur du Conservatoire) et plus récentes (conseil de la Radiodiffusion). Ses écrits faisant, d’une certaine manière, autorité bénéficieront d’ailleurs de plusieurs publications (La Musique (1898-1899), 1900 ; Richard Wagner ou Le Nibelung, 1933, entre autres).