Ernest Van Dyck, un ténor à Bayreuth

suivi de la correspondance avec Cosima Wagner

Le ténor belge Ernest Van Dyck (1861-1923) est l’un des interprètes wagnériens les plus renommés de son époque. Le 3 mai 1887, lors de la création parisienne de Lohengrin à l’Éden-Théâtre, il chante le rôle-titre et se fait remarquer par les émissaires de Cosima Wagner. Celle-ci auditionne le chanteur et l’engage pour le festival de Bayreuth de 1888. Pendant neuf saisons, Ernest Van Dyck sera l’interprète incomparable de Parsifal, salué par une presse unanime.

Les relations entre Ernest Van Dyck et Cosima Wagner n’ont cessé d’évoluer à la manière d’un pendule, de l’admiration la plus vive à la déception la plus cruelle. Elles se déroulent tel un opéra.

La correspondance inédite entre Ernest Van Dyck et Cosima Wagner est rassemblée ici pour la première fois. Abondamment illustré de photographies d’époque, cet ouvrage ravira non seulement les wagnériens passionnés, mais aussi un large public qui découvrira les décors et costumes d’époque, ainsi que les artistes qui ont chanté avec Ernest Van Dyck. Trois photo-montages exceptionnels, datant de 1894, illustrent les différentes scènes de chacun des actes de Parsifal, à la manière de nos bandes dessinées modernes.

Sommaire

  • Première partie : Les relations mouvementées entre Ernest Van Dyck et Cosima Wagner1-111

  • Ouverture3
  • Acte I. L’entente (presque) cordiale13
  • Acte II. Le désaccord s’installe61
  • Acte III. La fin d’un rêve87
  • Finale103
  • Cahier central d’illustrationsI à XXXII
  • Légendes des photomontages du cahier central113
  • Seconde partie : Correspondance inédite entre Ernest Van Dyck et Cosima Wagner117-252

  • Introduction à la correspondance119
  • Correspondance129
  • Bibliographie253
  • Table des illustrations257
  • Index des personnes261

Panorama de presse

C’est un document incroyablement intéressant que nous livrent aujourd’hui les Editions Symétrie. D’une pierre, deux coups car, sous l’apparence de suivre le parcours du ténor belge Ernest van Dyck (1861-1923) à Bayreuth, Malou Haine nous trace le portrait sans concession de la veuve de Richard Wagner, Cosima Wagner (1837-1930).

Robert Pénavayre, Classictoulouse.com

Un ouvrage passionnant sur l’histoire du festival, enrichi d’une intéressante iconographie.

Jean-Pierre Robert, L’Éducation musicale

Du sérieux donc mais sans prétention, ni ennui. Le texte, documenté, se lit avec plaisir et réussit la gageure de convenir autant aux chercheurs qu’au grand public.

Christophe Rizoud, Forumopera.com

Leur correspondance, inédite, précédée d’une analyse très détaillée de leurs rapports et de l’activité du ténor à Bayreuth, est un document passionnant, richement illustré.

François Laurent, Diapason

Avec le bonus que constitue la publication de la correspondance, il s’agit à n’en pas douter d’un témoignage important sur l’histoire de Bayreuth et du chant wagnérien.

Christian Merlin, Avant-Scène Opéra

Le récit est complété d’un intéressant cahier iconographique et, surtout – près de la moitié de l’ouvrage – de la publication intégrale de la correspondance entre Van Dyck et Cosima.

Nicolas Blanmont, La Libre Belgique

La correspondance entre Cosima Wagner et Ernest Van Dyck nous éclaire, mais bien plus encore le texte de Malou Haine, qui fournit maints détails précieux sur les représentations du Festival de Bayreuth. À leur manière, les illustrations qui accompagnent ce texte ne sont pas moins éloquentes.

Jean Roy, Le Monde de la musique

L’intérêt du livre de Malou Haine est encore augmenté par la richesse de la documentation. Cet ouvrage est un plaisir pour le lecteur autant qu’un outil important pour le musicologue. On félicitera les éditions Symétrie pour la qualité de la fabrication et particulièrement pour le soin apporté à la reproduction de plus de cinquante illustrations.

Alexandre Dratwicki, Revue de musicologie

L’ensemble est un document passionnant, enrichi de nombreuses reproductions photographiques éclairant remarquablement la situation de Bayreuth au tournant du siècle.

François Lehel, Opéra magazine

Tout à fait remarquable […], ce travail […] permet de mesurer plus particulièrement la révolution introduite par Bayreuth dans le milieu de l’opéra. […]
Cet ouvrage, outre la vision qu’il donne de la personnalité de Cosima, fournit de nouveaux aperçus de la wagnéromanie de la fin du xixe siècle, d’autant qu’il est enrichi de nombreuses illustrations (notamment les fameux chromos Liebig) ainsi que d’un index des personnes.

Simon Corley, ConcertoNet.com

L’auteur de ce rigoureux volume […] se penche sur la relation fort mouvementée du ténor et de la grande dame de Bayreuth. […] C’est un travail exhaustif qui retrace la carrière du ténor – de la première rencontre jusqu’à la cassure définitive – un document d’une précision chirurgicale, des échanges épistolaires inédits avec la veuve de Wagner. […]
C’est donc un document fort instructif […] donnant un éclairage nouveau ou complétant habilement les preuves ou les affirmations de l’auteur. […]
Livre hommage en quelque sorte mais doublé d’une passion véritable pour un grand ténor qui a marqué à sa façon l’art lyrique.

Jacques Hétu, Resmusica.com

Le complément documentaire en guise de “finale” (“l’étude des rôles à Bayreuth selon Cosima Wagner”), le cahier photographique offrent des points d’appui indiscutables pour qui souhaite découvrir une époque, un milieu ou pour ceux qui, wagnériens dans l’âme, veulent approfondir leur connaissance de l’interprétation des rôles wagnériens et du Bayreuth du début du siècle.

Adrien De Vries, classiquenews.com

Un must pour tous les wagnériens fanatiques.

Pierre Marc Bellemare, La Scena musicale

On suivra cette histoire avec plaisir par la lecture des 107 lettres échangées par Cosima Wagner et Ernest Van Dyck, publiées en seconde partie du livre et en regardant la riche iconographie, sorties des archives familiales Van Dyck. Mais à mon sens, ce livre vaut surtout par sa première partie. […]
Richement documentée (et préparée par plusieurs études depuis plusieurs années), cette partie nous ouvre de manière vivante le monde du festival de Bayreuth côté décideurs dès après la mort Richard Wagner.

Jean-Marc Warszawski, musicologie.org