Entre 1879 et 1891, Ernest Chausson composa dix motets. Seul l’Ave verum corpus (1883) fut édité de son vivant. Tota pulchra es, Maria (1886) et Pater noster (1891) parurent chez Rouart-Lerolle en 1922, quand Deus Abraham (1883), Ave Maria (1885) et Tantum ergo sacramentum (1891) furent édités conjointement à la Librairie de l’Art Catholique en 1926, tous vraisemblablement sous l’impulsion de la veuve du compositeur, Jeanne Escudier-Chausson (1862-1936). Quatre motets demeuraient inédits : O salutaris hostia (1879), Ave maris stella (1886), Lauda Sion salvatorem (1888) et Benedictus (1890). Parmi l’ensemble des sources accessibles et consultées, Deus Abraham, Ave verum et Pater noster présentaient une version manuscrite autographe alternative à l’œuvre déjà publiée. Les différences relevées affectaient significativement l’énergie et l’articulation générales de chacune des trois pièces. Il a semblé judicieux de les éditer parallèlement à la version déjà parue. Cette intégrale regroupe donc au total treize pièces, dont sept étaient à ce jour inédites.
La publication des motets d’Ernest Chausson réunit la totalité du corpus resté jusque-là dispersé. Elle ambitionne de faire connaître le compositeur dans cet aspect méconnu de son catalogue et de redonner vie à une œuvre dont les sonorités instrumentales et harmoniques peuvent surprendre sous la plume de Chausson ; une musique belle, à la fois profonde et claire, sincère, sobre et positive dans son expression, ses intentions et son écriture.
Les parties instrumentales contiennent les parties séparées pour violon, violoncelle et harpe.
Sommaire
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Cahier 1
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O salutaris hostia1
pour baryton et orgue (harmonium)
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Deus Abraham (op. 6 n°1)7
pour voix et accompagnement d’instruments
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a. version éditée en 1926 en la8
pour contralto et accompagnement de violon et orgue
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b. version du manuscrit autographe, en sib18
pour baryton et accompagnement de violon, violoncelle, harpe et orgue
- Ave verum
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a. version éditée en mi25
pour contralto ou baryton avec accompagnement d’harmonium
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b. version du manuscrit autographe en ré29
pour soprano ou ténor avec accompagnement d’harmonium
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Ave Maria (op. 12 n° 1)33
pour voix d’enfant soliste, chœur mixte, violoncelle, harpe (piano) et orgue
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Tota pulchra es, Maria (op. 12 n° 2)41
pour soprano (sopraniste) et piano (orgue ou harmonium)
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Ave, maris stella (op. 12 n° 3)46
pour mezzo-soprano, baryton et harmonium
- Annexe53
- Notes éditoriales54
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Cahier 2
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Lauda Sion salvatorem (op. 16 n° 1)63
pour soprano ou ténor avec accompagnement de violon et orgue
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Benedictus (op. 16 n° 2)75
pour deux sopranos et piano (harpe, orgue ou harmonium)
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Pater noster (op. 16 n° 3)81
pour soprano et piano (orgue ou harmonium)
- a. version éditée en 192281
- b. version du manuscrit de 189184
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Tantum ergo sacramentum (op. 16 n° 4)87
pour soprano avec accompagnement de violon, piano (harpe) et harmonium
- Annexe97
- Notes éditoriales99
Panorama de presse
Il y a toujours chez Chausson ces moments de lumière qui surgissent, envoûtants, magiques, imprévisibles.
Alain Pâris, La Lettre du musicien
Nomenclature
voix, instruments (violon, violoncelle, harpe ou piano) et clavier (harmonium ou orgue)
Toutes les formes disponibles
Les Dix Motets
opus 6, 12 et 16
Ernest Chausson (1855-1899)
Isabelle Bretaudeau (édition scientifique)
