C’était dans la saison des roses

sur un texte d’Augustine-Malvina Blanchecotte


(édition scientifique)

Connu avant tout pour ses opéras, comme Manon (1884), Werther (1892) ou Thaïs (1894), Jules Massenet (1842-1912) laisse aussi près de trois cents mélodies pour chant et piano ou accompagnement d’orchestre. La plupart ont été rassemblées en volumes de son vivant après avoir d’abord été publiées le plus souvent en feuillet séparé. D’autres sont également organisées en cycle, depuis Poème d’avril (1868) jusqu’aux Expressions lyriques, composées entre 1909 et 1911, mais éditées en 1913 après la mort du compositeur.

Massenet compose aussi des mélodies pour divers périodiques, certaines étant reprises dans les volumes évoqués, contrairement à d’autres qui, tombées dans l’oubli, peuvent ressurgir au gré des découvertes. Il s’est par ailleurs plié à une tradition fréquente au xixe siècle. Les personnalités qui tenaient un salon disposaient souvent d’un album musical où les compositeurs invités recopiaient, en tout ou partie, une de leurs œuvres, comme c’est le cas ici avec une mélodie qui présente en outre la particularité d’être inédite.

Jean-Christophe Branger

Panorama de presse

On retrouve toute la délicatesse de Massenet dans cette mélodie exempte de toute mièvrerie. C’est une œuvre à découvrir et à faire connaître.

Daniel Blackstone, L’éducation musicale

Nomenclature

chant et piano