Après ma transcription des Épigraphes antiques, dont l’Ensemble orchestral contemporain a donné quelques belles exécutions, j’ai été invité par Daniel Kawka à renouveler l’expérience avec les Préludes pour piano de Debussy, dans la même orchestration : deux flûtes, un hautbois, une clarinette, un basson, un cor, une harpe et un quintette à cordes soliste, soit douze instruments. Les vingt-quatre Préludes de Debussy constituent, avec les Études, les Images et les Estampes, un corpus essentiel dans l’œuvre pianistique de notre grand compositeur. Ces pièces, d’une grande variété de style, sont toutes écrites sous le signe du raffinement et de la subtilité rythmique et harmonique. Pages évocatrices sans être pour autant descriptives : Debussy n’a mis les titres qu’à la fin des morceaux.
Compte tenu de l’effectif instrumental dont je disposais, mon choix s’est porté sur les pièces en demi-teinte, plutôt que sur celles aux couleurs trop franches ou trop typiquement pianistiques. Mon souci – dans le respect absolu du texte – aura été d’en rendre les multiples nuances, car, comme l’écrit Paul Verlaine :
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Nomenclature
2 flûtes, hautbois, clarinette, basson, cor, harpe, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse
Table des matières
1. Danseuses de Delphes
2. Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir
3. Bruyères
4. La Terrasse des audiences au clair de lune
5. Canope
6. Le Vent dans la plaine