C’est le dernier des fils du grand Bach, le plus cosmopolite et le plus célèbre représentant de la dynastie à son époque. Il a quinze ans à la mort de son père et son demi-frère Carl Philipp Emanuel se charge d’achever son éducation musicale à Berlin. Il part ensuite pour l’Italie et se fixe à Milan. Il se perfectionne auprès du célèbre Père Martini, se convertit au catholicisme et devient organiste titulaire du Duomo. Ses premiers essais lyriques (Catone in Utica – 1761, Artaserse – 1761, Allessandro nell’Indie – 1762) écrits pour des scènes italiennes attirent l’attention sur lui et il est bientôt appelé à Londres par le King’s Theatre pour y composer les opéras italiens réclamés par le public. Il passera dans cette ville les vingt dernières années de sa vie, se partageant entre la composition d’ouvrages lyriques (une douzaine), sa charge de maître de musique de la reine (la femme du roi Georges III est une princesse allemande), ses nombreux élèves, son activité de concertiste et d’organisateur de concerts (c’est à lui que l’on doit le premier récital public de pianoforte – 1768 – ainsi que la création d’une série de manifestations très renommées : les concerts Bach-Abel) et une vie sociale et mondaine très riche. Sa réputation lui vaut des commandes de Mannheim (les opéras Temistocle – 1772 – et Lucio Silla – 1775) aussi bien que de Paris (Amadis de Gaule – 1779).
Il aborde tous les genres musicaux et, s’il est le représentant par excellence du style galant et de l’allegro chantant, il manie également un contrepoint extrêmement solide et propose une écriture raffinée, pour les voix (sa femme était une chanteuse italienne) comme pour les instruments. Il est l’un des grands jalons qui mènent au style classique porté à son plus haut niveau par Joseph Haydn (1732-1809) et Mozart (1756-1791). Ce dernier, qui l’avait apprécié comme pédagogue (à Londres en 1765) puis plus tard comme ami, écrira à son père Léopold en apprenant sa mort : « M. Bach de Londres est mort. Quelle perte pour la musique ! ».
Publications
Format bibliographique à copier
Bach, Johann Christian. Air d’Arcabonne extrait d’Amadis de Gaule, « Bientôt l’ennemi qui m’outrage… », Symétrie, 2010, 12 p.Bach, Johann Christian. Air d’Arcalaüs extrait d’Amadis de Gaule, « Rougissez d’une indigne flamme ! », Symétrie, 2010, 12 p.
Bach, Johann Christian. Air d’Arcalaüs extrait d’Amadis de Gaule, « Ah ! Brisez votre chaîne », Symétrie, 2010, 4 p.
Bach, Johann Christian. Amadis de Gaule, tragédie lyrique en trois actes, Symétrie, 2010, 368 p.
Bach, Johann Christian. Air d’Arcabonne extrait d’Amadis de Gaule, « Amour ! Que veux-tu de moi ? », Symétrie, 2009.
Bach, Johann Christian. Air d’Arcabonne extrait d’Amadis de Gaule, « L’Amour sur moi lance ses traits », Symétrie, 2009.
Bach, Johann Christian. Duo Arcabonne et Arcalaüs extrait d’Amadis de Gaule, « Qu’une horrible vengeance… », Symétrie, 2009.
Bach, Johann Christian. Air d’Oriane extrait d’Amadis de Gaule, « À qui pourrais-je avoir recours ? », Symétrie, 2009, 12 p.
Bach, Johann Christian. Air d’Arcalaüs extrait d’Amadis de Gaule, « Dissipons ces vaines alarmes… », Symétrie, 2009.
Bach, Johann Christian. Air d’Oriane extrait d’Amadis de Gaule, « Que vois-je ? Ô spectacle effroyable ! », Symétrie, 2009, 16 p.